Présentation : Ricol
Éric LETELLIER (Pseudo : Ricol) vit et travaille en Bourgogne.
Issu d’une famille d’artistes amateurs
(Louis & Colette LETELLIER) vivant en Normandie, ils étaient membres d'une association (UBAC) de peintres,
c'est donc devenu une évidence très rapidement pour moi et une passion.

De la création à l'encre et aquarelle à mes débuts, je peint des paysages classiques et expose avec mes parents dans des salles de province.Vers 18/20 ans, j'aborde l’homme, la désillusion... je peint alors des portraits à l’encre d’imprimerie.Encre que je découvre par mon premier métier de conducteur de machine en imprimerie. J'expose alors dans divers lieux, en France et à l’étranger (Belgique) j'obtient le prix Fernand léger en 1997, pour un dessin à l’encre et technique d’empreinte dans un salon d’art, pour un homme oiseau marchant dans une ville en feu...

Ce sera les dernières expositions et parution pour enfin reprendre la peinture en 2010, par l'acrylique et des techniques mixtes. J'aborde alors le tumulte, les univers de chacun, une représentation où l’on se croise sans se voir, comme un big-bang sans fin et où naissent des mondes et des univers en mouvement. La représentation d’un monde où il faut aller vite et où on oublie le temps qui passe, le tourbillon de la vie.

Je m'impose des thèmes, comme la ville ou l'urbanisation en 2015, les villes et ses facettes, mélange entre abstraction et figuration. Une plongée dans le cœur de la ville avec des atmosphères et une vision de démesure et de gigantisme, "prendre de la hauteur", le cloisonnement, l’oppression, les multiples facettes qu’elle peut représenter.

Il n'est pas rare chez moi de parcourir d'autres chemins ou d’utiliser une méthode pour en créer une autre, une découverte sans fin, une progression à l'aveugle, je me laisse guider par mes instincts et la liberté.je découvre le transfert, le collage, les bombe de peinture, la matière… travaille l’acrylique de plusieurs façons, une recherche perpétuelle.

Les années 2022-23 sont comme des voyages intérieur, (immobile) et une certaine libération. Je compose d’abord par la pose de texture et de matière (sable, gel…) utilise des outils variés comme une fourchette, les spatules à enduire, le couteau… comme une première empreinte. Les toiles évoluent, l’œuvre prend forme au fur et à mesure, et l'ont y devine les éléments, le feu, la mer, le ciel, et le sombre, la roche, le sable, la lumière et les ombres.

En 2024-25 suite à une exposition commune à l'espace Mouv'Art à Auxerre sur le Noir & blanc, j'entreprend de peindre un paysage de neige (en haut) et d'y placer un personnage.

J'explorent alors la relation entre l’humain et l’immensité du monde. J’y représente de vastes espaces souvent désertiques, côtiers ou montagneux où la nature déploie toute sa grandeur. Ces paysages, presque silencieux, invitent à la contemplation et au recul. Parmi ces étendues, un ou deux personnages apparaissent parfois, minuscules, presque effacés, absorbés par l’immensité qui les entoure. Ils ne sont pas le sujet central, mais plutôt un écho fragile dans l’infini du décor. Leur présence souligne l’échelle, la solitude, ou parfois la sérénité face à ce qui nous dépasse.

Ces scènes ne cherchent pas à raconter une histoire précise, mais à ouvrir un espace intérieur : celui du regard, du souffle, du silence.